
Un débat se tient aujourd’hui au Sénat sur la souveraineté énergétique de la France. Au cœur des discussions, la présentation de la troisième programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) doit fixer la feuille de route du pays en la matière.
✅ 𝐋𝐚 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐏𝐌𝐄 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐨𝐧𝐬 𝐥’𝐨𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞 qui s’inscrit dans la trajectoire européenne de neutralité climatique.
Mais pour réussir, soyons pragmatiques : il faut que les PME soient accompagnées dans cette trajectoire qui demande des investissements conséquents.
A la CPME, nous veillerons à 5 points clés :
📌 𝐃𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐱 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 pour un apport plus performant d’un point de vue économique et environnemental. Une approche équilibrée qui s’appuie sur la combinaison de sources d’énergies renouvelables et de sources d’énergie bas-carbone comme le nucléaire. La CPME rappelle l’importance du principe de neutralité technologique sur lequel doit reposer la transition énergétique. Elle appelle à la vigilance sur le « tout électrique » et la place centrale accordée à l’électrification de nos usages qui pose de nombreuses questions opérationnelles.
📌 𝐆𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞
📌 Assurer la stabilité du cadre réglementaire au regard des investissements que réclame la transition écologique. C’est-à-dire 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐩𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞.
📌 𝐏𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐚 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 : chaque territoire a ses particularismes, tout particulièrement en Outre-mer.
📌 𝐀𝐧𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐫 𝐥’𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬
La CPME restera force de propositions pour faire avancer ce sujet majeur.