Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 : réaction de la CPME

La CPME salue un vote qui apporte de la stabilité, mais regrette un débat sans courage ni vision. Elle prend acte de l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par l’Assemblée nationale. Dans un contexte politique fragile, ce vote vaut mieux qu’un blocage institutionnel, même si le processus législatif se poursuit désormais au Sénat.

Alors que la France fait face à un niveau de dépenses publiques inédit et à un déficit structurel qui menace la soutenabilité de notre modèle social, toutes les pistes de réformes structurelles ont été retirées les unes après les autres : maîtrise de la dépense, meilleure efficience du système de santé, responsabilité dans l’évolution des retraites…

Le résultat est clair : un vote qui rassure à court terme, mais qui ne prépare en rien l’avenir du pays.

Cette situation illustre une nouvelle fois l’incapacité de l’Assemblée nationale à construire un débat lucide, responsable et tourné vers le long terme. Pourtant, c’est ce qu’attendent les chefs d’entreprise de tout le pays.

La CPME le redit fermement : les allègements de charges ne sont ni un avantage, ni une niche. Ils compensent un coût du travail parmi les plus élevés d’Europe. Toute remise en cause de ces dispositifs reviendrait à alourdir le coût du travail, affaiblir la compétitivité des TPE-PME et faire les poches des salariés, car les entreprises n’auraient d’autre choix que de réduire leur capacité à augmenter les rémunérations.

Les dirigeants de TPE et PME ne demandent pas des incantations : ils demandent un cadre lisible, stable et prévisible. Sans cela, pas d’investissement, pas de recrutement, pas d’innovation.

La France ne pourra pas retrouver le chemin du redressement sans une diminution de la dépense publique, des réformes courageuses et une politique assumée de soutien à l’emploi et à la compétitivité.

La CPME poursuivra ses échanges avec le Sénat pour défendre une trajectoire budgétaire responsable, fondée sur la stabilité du coût du travail, la lutte contre les dérives de dépenses incontrôlées, et la modernisation de notre modèle social.

Remise en cause du Pacte Dutreil : arrêtez de jouer avec l’avenir de nos entreprises !

Le 28 octobre 2025, 

Le vieillissement des dirigeants s’accélère. 25% d’entre eux ont plus de 60 ans. Les chiffres sont sans appel : 700 000 entreprises sont à transmettre dans les 10 ans à venir. Les enjeux sont colossaux en termes de création de richesses, de préservation des emplois et du tissu économique local. Et pourtant, le nombre de transmissions est en baisse.

C’est dans ce contexte que certains souhaitent remettre en question le Pacte Dutreil en mettant en avant le coût de l’avantage fiscal que constitue l’exonération partielle de droits de droits de succession ou de donation. Ils oublient qu’en contrepartie, les titres de la société sont soumis à un engagement de conservation pendant 6 ans, ce qui représente une contrainte réelle pour les familles qui souhaitent, avant tout, assurer la pérennité de leur entreprise.

Le Pacte Dutreil constitue un outil essentiel pour les entreprises familiales. Le supprimer serait une condamnation à mort pour des milliers de PME.

S’en prendre à ce dispositif c’est aller à l’inverse du bon sens, et privilégier le court terme sans voir les conséquences désastreuses sur le tissu économique français.  La CPME met les parlementaires en garde et les alerte sur la responsabilité qui est la leur.

En pointant du doigt les quelques effets d’aubaine, pourtant faciles à corriger, ils menacent de gravement déstabiliser le tissu économique français pour les années à venir. La France ne peut se payer le luxe d’envoyer un tel signal au monde entrepreneurial qui menace d’imploser sous le poids des impôts, taxes et contraintes administratives. Le prix à payer serait sans commune mesure avec le rendement fiscal attendu.

Rejet du texte Omnibus I : la CPME dénonce un coup d’arrêt à la simplification européenne

Le 23 octobre 2025,

La CPME tire la sonnette d’alarme après le rejet du texte Omnibus I par le Parlement européen, le 22 octobre. Ce vote, loin d’être anodin, envoie un signal alarmant aux petites et moyennes entreprises, déjà étouffées par l’instabilité politique et submergées par une inflation normative sans précédent.

« La simplification n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale pour la compétitivité de nos entreprises », rappelle la CPME. Chaque retard législatif se traduit par plus d’incertitude, plus de coûts, et moins de croissance. Et les promesses faites par les institutions européennes en la matière tardent à se concrétiser.

Un revers pour la simplification et la compétitivité

Le texte Omnibus I portait une ambition simple : rendre l’environnement réglementaire européen lié au reporting plus lisible et plus accessible, avec des solutions protectrices pour les PME, loin des dispositifs pensés pour les seuls grands groupes. S’il ne répondait pas à toutes les attentes, il constituait une avancée concrète vers plus de clarté et de sécurité juridique pour les PME.

Son rejet ouvre la voie à un texte qui, par le jeu des amendements, risque de devenir incohérent, inapplicable et inadapté aux réalités des petites et moyennes entreprises.

Les PME, premières victimes de la cacophonie européenne

Les grands groupes peuvent absorber la complexité ; les PME, elles, la subissent. Chaque nouveau report, chaque amendement contradictoire, chaque compromis politique mal ficelé alourdit les charges, freine l’investissement et décourage l’emploi. Nos entreprises n’ont plus les moyens de s’adapter en permanence à des règles mouvantes qui ignorent leurs réalités de terrain.

La CPME appelle à un sursaut de responsabilité

La Confédération des PME appelle solennellement les députés européens à faire preuve de responsabilité et à trouver rapidement une voie de compromis pour permettre l’ouverture des négociations avec le Conseil de l’UE et adopter rapidement Omnibus I.

L’Europe doit cesser d’être le continent de la complexité et du renoncement. La simplification doit redevenir un instrument de souveraineté économique, au service de la compétitivité de nos entreprises, et non un slogan sans lendemain.

Déclaration de politique générale et présentation du budget : la France ne se redressera pas en augmentant les impôts

Le 15 octobre 2025, 

La CPME prend acte de la déclaration de politique générale du Premier ministre et de la présentation du projet de budget pour 2026.

Si certaines orientations vont dans le bon sens – notamment la reprise de la baisse de la CVAE, réclamée de longue date par la CPME – le cadre global du budget inquiète profondément les chefs d’entreprise.

Plus de 10 milliards d’euros de nouveaux impôts et taxes frapperont les entreprises et les entrepreneurs. Ce choix est incompréhensible dans un contexte où les défaillances d’entreprises ont atteint en septembre leur plus haut niveau depuis 2009.

Au lieu de relancer la production et la compétitivité, ce budget accroît le coût du travail, fragilisant à la fois les entreprises et le pouvoir d’achat des salariés. 

Certaines mesures concernant l’Outre-mer viennent encore fragiliser des territoires déjà durement touchés sur le plan économique et social.

Surtout, la France ne résoudra pas ses déséquilibres structurels sans réduire le train de vie de l’État. Chercher à augmenter les recettes tout en refusant de baisser les dépenses est contre-productif : cela altère la croissance et affaiblit la compétitivité de notre économie.

Concernant la suspension de la réforme des retraites, la CPME comprend la nécessité de trouver un compromis pour assurer la stabilité politique. Mais ce signal est dangereux : laisser croire qu’on peut travailler moins et sauver notre système de retraites, c’est mentir aux Français. Le problème du financement demeure entier : reporter les décisions, c’est reporter la facture sur les générations futures.

La CPME appelle le gouvernement et les parlementaires à faire des choix de responsabilité :

– Améliorer l’efficience de la dépense publique,

– Alléger le poids des charges sur les entreprises et les actifs,

– Favoriser la production et l’investissement en France,

– Et simplifier la vie des entreprises, au lieu de la complexifier et de l’alourdir.

La France doit retrouver un cap de croissance : c’est la seule voie pour relever les défis du pays, restaurer la confiance et redonner de la fierté à ceux qui entreprennent, produisent et travaillent.

Communiqué de presse : Semaine du logement 2025

Au printemps 2025 les intentions de recrutement des entreprises dépassaient 2,4 millions d’emplois. France Travail notait toutefois dans sa même infographie d’avril 2025 que celles-ci estimaient un projet d’embauche sur deux difficile à réaliser. En cause bien trop souvent, le logement, un des principaux freins invoqués par les candidats eux-mêmes. Une contrainte accentuée par la baisse continue de constructions neuves depuis 2017, malgré la stabilisation observée en 2025.

Dans ce contexte de pénurie accentuée de l’offre de logements les partenaires sociaux d’Action Logement ont réaffirmé toute leur mobilisation. Ainsi, en 2024, les 45 filiales immobilières d’Action Logement ont augmenté de plus de 20% les mises en chantier et ont obtenu plus de 41 800 autorisations à construire des logements abordables et durables au plus près des bassins d’emplois.  

La difficulté à se loger des salariés en mobilité, notamment des saisonniers, impacte fortement l’emploi des plus jeunes et des plus précaires. Trouver des solutions adaptées à chaque situation et à chaque territoire représente donc un des enjeux majeurs que se sont fixé les partenaires sociaux d’Action Logement pour répondre aux besoins des entreprises. Qu’ils soient du secteur agricole ou non agricole, les 500 000 à 700 000 emplois saisonniers à pourvoir chaque année représentent un maillon essentiel de la performance économique des entreprises et du parcours professionnel.

La CPME et l’ensemble des partenaires sociaux ont confié à Action Logement la mission de déployer des aides innovantes et adaptées telles que :

  • Bénéficier d’une caution locative gratuite, avec la garantie Visale, accessible depuis juin 2024 aux travailleurs saisonniers ;
  • Financer le montant du dépôt de garantie, grâce à l’AVANCE LOCA-PASS et à l’AVANCE AGRI LOCA-PASS ;
  • Identifier une solution-logement avec la plateforme de logement temporaire d’Action Logement ; une offre vaste de logements entièrement meublés, temporaires, adaptés à chaque profil et à la durée du travail saisonnier ou de la mission (de quelques semaines à deux ans) ;
  • Bénéficier d’une aide de 150 € par mois pour alléger les frais d’hébergement, grâce à l’aide à l’hébergement pour les saisonniers agricoles ;
  • Trouver une solution logement avantageuse et adaptée grâce aux innovations et partenariats développés par Action Logement (colocations et solutions intergénérationnelles par exemple).

Parce qu’Action Logement répond aux besoins de tous les territoires et de tous les salariés, des solutions spécifiques ont été mises en œuvre en complément pour les jeunes actifs non saisonniers, en mission de courte durée, en période d’essai ou de contrat à durée déterminée. La nouvelle plateforme de logement abordable d’Action Logement leur offre une alternative efficace pour concilier mobilité géographique, besoin d’orientation et de solutions réactives. Avec sa filiale In’li, dédiée au logement intermédiaire et forte de 49 000 logements, Action Logement témoigne d’un savoir-faire en cohérence avec sa mission d’utilité sociale.

Pour les petites et moyennes entreprises, la diversité des solutions proposées répond à leurs enjeux de dynamisme.

La CPME nationale et ses Unions régionales et des Départements et régions d’Outre-mer ont à cœur de les partager avec l’ensemble des entreprises du 13 au 17 octobre 2025. En partenariat avec Action Logement, elles sont fières de convier les chefs d’entreprises à la 9ème édition de la Semaine du Logement.

Pour cette nouvelle édition, Action Logement et la CPME Var ont réalisé un focus sur le logement saisonnier par le biais d’un reportage et d’un entretien avec Didier Raffo, directeur départemental.

En savoir plus : retrouvez les fiches pratiques sur les aides et dispositifs d’Action Logement pour attirer et fidéliser vos collaborateurs sur notre site Guides – Salarié secteur privé | Action Logement

Réaction de la CPME à la nomination de Sébastien Lecornu en tant que Premier ministre

Communiqué de presse CPME Var : Gouvernement

La CPME se félicite de la nomination rapide d’un nouveau chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, à qui elle souhaite plein succès, dans l’intérêt de la France.

Sébastien Lecornu est un homme d’expérience qui connaît bien les différentes arcanes gouvernementales et parlementaires et notre Confédération peut témoigner de ses qualités d’écoute et de son pragmatisme. Son parcours lui sera utile pour réunir une majorité et faire voter le budget dont notre pays a besoin.

La CPME attend du nouveau gouvernement une baisse de la dépense publique et l’engagement d’une vraie réforme de l’action publique en posant, par exemple, la question des effectifs de la fonction publique ou du mille-feuille administratif. Il sera, parallèlement, impératif de prendre des mesures pour relancer la croissance en diminuant le fardeau administratif ou en créant les conditions permettant de relancer la production en France.

Le sujet n’est donc pas celui de la composition du gouvernement mais celui de la politique à mettre en œuvre qui ne devra pas, de manière directe ou indirecte, augmenter le coût du travail ou les prélèvements obligatoires mais au contraire rétablir un climat de confiance vis-à-vis du monde entrepreneurial. Il est donc à souhaiter que le sens du bien commun l’emporte sur les calculs politiciens et permette enfin de faire avancer la France.

La CPME appelle l’ensemble des partis politiques à faire le choix de la France en défendant un budget qui protège les entreprises, afin de ne pas fragiliser notre tissu économique sur les territoires. Protéger les entreprises françaises, c’est protéger les salariés qui y travaillent.

Accord commercial US-Europe : une fausse bonne nouvelle !

L’accord US-Europe sur les taxes douanières apportera une forme de visibilité aux entreprises, mais les conséquences seront très négatives pour l’économie française et auront des répercussions désastreuses pour des milliers de PME.

De nombreux points restent cependant à éclaircir, en particulier sur le périmètre d’application de ces taxes et les secteurs concernés, pour lesquels les premières déclarations sont contradictoires.

Instaurer des droits de douane généralisés à hauteur de 15 % se traduirait par une augmentation des taxes douanières de plus de 1,8 milliard d’euros sur un total de près de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisé par les entreprises françaises, à l’export vers les Etats-Unis. Et cela sans compter la baisse récente de plus de 10 % de la parité euro/dollar qui, en pratique, vient également renchérir les coûts des produits français !

L’accès au marché américain sera donc plus difficile et plus cher pour les entreprises françaises désormais encore moins compétitives et, singulièrement, pour les PME qui, contrairement à certains grands groupes, n’ont pas la capacité de négocier des « accords de prix minimum » avec le gouvernement américain.

Eviter une escalade dans la guerre commerciale que voulait nous imposer le Président américain était une nécessité, mais le prix à payer dépasse les limites du raisonnable.

La leçon à en tirer est simple : l’Europe doit désormais cesser de tergiverser et se donner les moyens de reconstruire sa souveraineté économique, agricole, énergétique, technologique, militaire et numérique.

Mais elle doit aussi remettre au cœur de ses priorités l’agenda de simplification et de compétitivité. Trop souvent, les normes excessives, la complexité administrative et la surtransposition minent la capacité de nos entreprises à affronter la concurrence internationale.

On ne construit pas la souveraineté économique avec plus de règles, mais avec plus d’efficacité.

Projet de budget 2026 : la fin de l’aveuglement budgétaire

Communiqué de presse CPME Var : Economie

La CPME se félicite des mesures courageuses annoncées au travers des orientations budgétaires dévoilées par le Premier ministre, François Bayrou. Beaucoup d’entre elles rejoignent les préconisations de la CPME qui s’inscrit dans cette volonté de casser enfin la spirale infernale de l’augmentation des dépenses publiques. Ces annonces méritent d’être saluées même s’il faut, bien entendu, attendre de savoir ce qu’il adviendra de ce projet après examen par le Parlement.

Ce projet de budget se situe à l’opposé de ce qui s’est passé en 2025, où les entreprises étaient quasiment les seules mises à contribution. Or, préserver les entreprises et les TPE/PME est plus que jamais une absolue nécessité dans une situation économique fragile avec de véritables inquiétudes sur l’emploi dans les mois qui viennent.

Conjuguer réduction des dépenses publiques et temps de travail supplémentaire (notamment au travers de la suppression de 2 jours fériés) est un impératif pour rendre notre système social soutenable tout en se donnant une marge de manœuvre pour investir, en particulier dans le domaine de la défense. De même, limiter les effectifs de la fonction publique, plafonner l’évolution des dépenses des collectivités, rationaliser les opérateurs d’Etat, ou mieux contrôler les dépenses liées à la maladie, s’inscrit dans la même logique. 

Quant à l’année blanche, si elle n’est pas une bonne solution, c’est la seule qui soit efficace pour faire des économies rapides, dans le contexte politique actuel. Pour autant, il s’agit d’une solution de court terme qui ne doit pas se faire au détriment de réformes de plus long terme. Et il faut, à cet égard, saluer la prochaine mise en place d’une allocation sociale unique ou le lancement d’une réflexion pour faire peser moins lourdement sur le travail, le financement de la protection sociale. 

La CPME se réjouit par ailleurs d’avoir été entendue sur l’instauration prochaine d’une taxe sur les petits colis en provenance notamment de Chine, pour autant que son montant soit significatif. Elle approuve également sans réserve la volonté d’alléger les contraintes normatives qui pèsent sur les entreprises même si, en la matière, la réalité vient trop souvent, ces dernières années, contredire les bonnes intentions. Cela étant dit, les entreprises sont sans aucun doute prêtes à voir diminuer les aides, à condition de s’assurer de la baisse des contraintes qui pèsent sur elles au quotidien. Ce qui reste à prouver. 

La CPME espère un passage rapide du projet de loi sur la « simplification de la vie économique », en commission mixte paritaire

Communiqué de presse CPME Var : Economie

Inspiré notamment par la CPME, le projet de loi de simplification de la vie économique contient des mesures concrètes qui bénéficieront aux entreprises. Quelques exemples :  relèvement des seuils de mise en concurrence et de publicité des marchés publics, mensualisation des loyers commerciaux, plafonnement des dépôts de garantie, simplification des démarches pour installer une industrie, passage du régime d’autorisation à la déclaration pour 23 procédures administratives…

Par ailleurs, ce texte dépénalise certaines sanctions encourues par les chefs d’entreprise en cas de manquement déclaratif concernant le registre des bénéficiaires effectifs, la CSRD, le droit de la consommation ou le droit des sociétés. Menacer d’une amende plutôt que d’une peine de prison semble largement suffisant !

Enfin l’instauration d’un test PME, capital pour évaluer le coût financier ou administratif d’une nouvelle norme législative ou règlementaire ayant un impact sur les PME est une avancée majeure pour briser enfin la spirale infernale de l’inflation normative. Cette mesure réclamée par la Confédération des PME a été annoncée par la Première ministre Elisabeth Borne à Impact PME en 2023 avant d’être confirmée par le Premier ministre Michel Barnier lors de ce même évènement en 2024. Et puis…rien !

Il est maintenant impératif de passer des discours aux actes.

La CPME souhaite donc que ce texte examiné et amendé en première lecture, fasse l’objet d’un examen rapide en commission mixte paritaire (CMP), sans attendre la rentrée.

Accord sur la formation professionnelle : un pas dans la bonne direction

Communiqué de presse CPME Var : Formation

La CPME se félicite de l’accord intervenu entre les organisations patronales et les organisations syndicales de salariés sur la formation professionnelle et plus particulièrement sur les dispositifs de reconversion professionnelle.

Cet accord simplifie les outils de formation professionnelle à disposition des salariés et des entreprises, avec notamment la possibilité de mieux coconstruire un parcours de formation dans l’entreprise en offrant la possibilité aux salariés de mobiliser une partie de leur CPF.

De manière très concrète, il est à souligner que les entretiens professionnels se feront désormais tous les 4 ans et non tous les 2 ans avec un meilleur accompagnement des entreprises et des salariés. De même, ⁠les entrepreneurs, dans les entreprises de 50 à 300 salariés, pourront obtenir un conseil en ingénierie de formation sur fonds mutualisés des OPCO.

S’il ne s’agit pas d’une révolution, ce texte est une évolution qui oriente davantage la formation vers l’emploi. Un pas dans la bonne direction et un signal positif pour le dialogue social interprofessionnel.

La CPME sera donc signataire de cet accord, conformément à la décision prise ce matin en assemblée générale.  Elle sera évidemment attentive à sa transposition fidèle dans la loi.