Faits marquants, dossiers phares, mesures obtenues pour les TPE-PME, témoignages : notre rapport d’activité revient sur une année dense, marquée notamment par la réforme des retraites et l’accord sur le partage de la valeur.
En 2023, la CPME a sensibilisé l’exécutif sur l’enjeu essentiel de la simplification et plaidé pour un remède efficace : le « test PME » à réaliser avant d’adopter tout texte qui impacte les entreprises. Proposition qui a été entendue par la Première ministre, Élisabeth Borne, venue le 30 novembre 2023 annoncer à Impact PME, la journée nationale de la CPME, la mise en place de ce test.
Plongez-vous dans ce rapport qui revient sur les objectifs stratégiques, les actions menées et les résultats obtenus par la CPME, comme les 31 mesures économiques, sociales, environnementales et européennes, adoptées par les pouvoirs publics, à son initiative.
« C’est en transformant l’action publique que l’on pourra enfin desserrer l’étau qui étouffe les chefs d’entreprise. » – François Asselin, Président de la CPME
Du 20 au 24 juin, la CPME a interrogé des dirigeants de TPE/PME. 1066 d’entre eux ont répondu à cette enquête administrée via un questionnaire en ligne.
A la lecture de cette enquête, il apparait que les chefs d’entreprise sont inquiets. Plus d’un tiers d’entre eux (35%) redoute l’instabilité politique (35 %) et un sur trois craint pour le maintien de la paix civile (29 %).
Les choix politiques ne seront pas sans conséquences économiques. Selon les dirigeants interrogés, le résultat des élections législatives anticipées aura un impact fort sur le pays mais également sur leurs propres projets. 78 % d’entre eux considèrent qu’une hausse des dépenses publiques risquerait de conduire le pays à la faillite et à sa mise sous tutelle du FMI. De même, selon la majorité élue à l’Assemblée nationale, nombreux seront ceux qui reporteront leurs projets d’investissement ou de recrutement (58 % dans le cas d’une majorité du Nouveau Front populaire, 36 % dans le cas d’une majorité du Rassemblement national et de ses alliés ; 12% dans le cas d’une majorité Renaissance et ses alliés).
Dans ce contexte, l’idée du Nouveau Front populaire de porter le salaire minimum à 1600 euros nets par mois est mal perçue par les dirigeants, dont 41% prendraient des mesures drastiques. Plus d’un entrepreneur sur dix (14%) n’auraient d’autre choix que de cesser leur activité tandis que près de trois sur dix (27%) licencieraient une partie de leur personnel pour sauver leur entreprise. La moitié d’entre eux (50%) se contenterait, alimentant ainsi l’inflation, de répercuter cette hausse des salaires sur leurs prix de vente, sans qu’il y ait toutefois un impact sur les effectifs. Seul un dirigeant sur dix (10%) serait en capacité d’absorber ce surcoût dans ses marges.
De même, en très grande majorité (83%), les chefs d’entreprise sont contre une diminution généralisée de la durée légale hebdomadaire de travail, à 32 heures. Seuls 12% d’entre eux y sont favorables uniquement pour les métiers pénibles, comme le propose le Nouveau Front populaire.
Les dirigeants de TPE-PME se prononcent également, à une très large majorité (82%), contre un abaissement de l’âge légal de départ à la retraite proposé tant par le Rassemblement national que par le Nouveau Front populaire. Cette idée est considérée comme irréaliste dans l’état actuel des finances publiques (65%).
Au chapitre des surprises, les dirigeants interrogés sont partagés (50 % d’opinions favorables – 50 % d’opinions défavorables) sur la réforme de l’assurance – chômage, qui prévoit notamment un allongement de la durée de travail nécessaire pour être indemnisé et un raccourcissement de la durée d’indemnisation. Sans doute en raison du fait que cette réforme ne comprend pas de diminution des cotisations patronales d’assurance-chômage.
Enfin, les chefs d’entreprise ne sont pas opposés à une indexation des pensions (70%) sur l’inflation. Il en va de même pour la moitié d’entre eux (50%) sur une indexation des salaires sur l’inflation, probablement parce qu’ils pratiquent ainsi dans leur propre entreprise.
« Après les élections, il faudra être raisonnable et maintenir la politique de l’offre. Toute promesse d’un camp ou d’un autre qui ne serait pas financée et pas finançable serait immédiatement sanctionnée par les marchés » alerte François Asselin sur France info ⬇
Vous vous demandez qui contacter lorsque vous rencontrez des difficultés au sein de votre entreprise ? Dans un tel cas, vous avez besoin de conseils pratiques et d’outils essentiels ? Vous souhaitez connaître les différentes procédures collectives qui existent ? La CPME a élaboré un guide sur les mesures de soutien aux entreprises en difficulté, pour vous aider à y voir plus clair.
Ce guide vous permettra d’appréhender au mieux ces difficultés et d’avoir en tête les questions utiles à se poser pour anticiper et gérer cette étape.
SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE PARTENARIAT AU PLUS PRES DES ENTREPRISES DU TERRITOIRE.
La signature d’une convention de partenariat qui s’est faite sur le site militaire de la Base Ecole du 2e régiment d’hélicoptères de combat au Cannet des Maures, concrétise la volonté d’accentuer le rapprochement partenarial qui s’est opéré entre la Délégation Militaire Départementale du Var d’une part, et l’UPV, le Medef Var et la Cpme Var.
Le Var est le 1er département militaire de France. L’activité militaire dans le Var a un impact économique très important. Elle représente une part importante de l’économie locale, avec des retombées économiques directes et indirectes considérables, notamment en termes d’emplois et de contrats pour les entreprises locales.
D’une manière plus large, le rapprochement entre les armées et les entreprises présente de nombreux atouts stratégiques, économiques et technologiques.
Ce partenariat vise à :
développer, de renforcer les coopérations entre les entreprises locales et les armées ;
favoriser l’emploi dans le bassin local des militaires en reconversion, des blessés en phase de réinsertion ou des conjoints de militaires ;
promouvoir la réserve opérationnelle auprès des salariés ;
valoriser l’engagement des entreprises vis-à-vis de leurs salariés réservistes de la Garde Nationale ;
Le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui conduira, d’ici quelques semaines, à la formation d’un nouveau gouvernement. Dans ce contexte, la Confédération des PME souhaite, dès à présent, rappeler les priorités qui sont les siennes.
Il convient, avant tout, de souligner que nul n’échappera au principe de réalité. La situation budgétaire de notre pays, qui croule sous le fardeau d’une dette publique dépassant les 3 000 milliards d’euros, rend indispensable et prioritaire, une réforme de l’action publique intégrant enfin une limitation du poids de la fonction publique. Quiconque engagerait des réformes coûteuses sans prendre en compte cet élément, exposerait la France à un risque majeur.
De la même façon, la CPME souhaite que soit confirmée une politique de l’offre visant à soutenir les entreprises, la seule à même de générer cette croissance indispensable à notre pays. Ramener les prélèvements obligatoires sur les entreprises, et notamment les impôts de production, au niveau de la moyenne européenne est, à nos yeux, un objectif à atteindre pour redonner de la compétitivité aux entreprises françaises et restaurer notre souveraineté économique.
Directives CSRD, emballages et déchets d’emballages, loi industrie verte, Roquelaure entreprises et biodiversité… Ce rapport revient sur un an de prises de position de la CPME en faveur des PME, en France et en Europe.
Force de propositions pour accompagner les entreprises sur les terrains de la décarbonation, la RSE, la biodiversité et l’efficacité énergétique, la CPME est convaincue que ce n’est pas en multipliant les normes complexes que l’on atteindra cet objectif. C’est en ce sens qu’elle a proposé la mise en place d’un « test PME » et a été entendue par le gouvernement, en 2023 .
Le réseau cuivre est le réseau qui fournit les services téléphoniques et internet par ADSL.
Ce réseau a désormais plus de 50 ans, il est vieillissant et ne permet plus toujours une qualité de connexion internet suffisante pour les usages actuels du numérique.
Le réseau cuivre va fermer progressivement jusqu’en 2030.
Pour remplacer le réseau cuivre,le Gouvernement a choisi de privilégier la fibre optique afin que les Français puissent accéder à une connexion Très Haut Débit de qualité.
La Direction générale des Entreprises publie deux guides dont un dédié aux entreprises pour les aider dans leur transition vers le Très Haut Débit grâce à la fibre optique
La CPME lance une campagne pour encourager les entreprises à offrir des stages aux élèves de troisième et de seconde. 🙋🏾♀️🙋🏻♂️
👉🏼 C’est l’occasion pour les jeunes de découvrir le monde de l’entreprise et pour les dirigeants de préparer leurs recrutements futurs.
En un coup d’œil, découvrez l’essentiel à savoir sur les stages d’observation des élèves de seconde générale et technologique. https://lnkd.in/ghRBw84X
❓Des Questions : – A quoi sert ce stage ? – Comment préparer l’arrivée du stagiaire ? – Quelles activités lui proposer ? Toutes les réponses sont ici : https://lnkd.in/gY4kcSzs
✅Vous voulez passer à l’action ? Alors, déposez votre offre de stage sur la plateforme 1 jeune 1 solution. https://lnkd.in/gr7iNz8p
Les retards de paiement minent la trésorerie des PME. Mais réduire les délais de paiement en les limitant à 30 jours, comme le proposait la Commission européenne, n’y changera rien.
Bien au contraire, cela mettrait une pression croissante sur la trésorerie des petites et moyennes entreprises et pénaliserait fortement certains secteurs dont l’activité saisonnière exige davantage de souplesse.
Le projet de règlement suscite donc des inquiétudes majeures notamment dans les secteurs professionnels qui bénéficient aujourd’hui, en application de la loi de modernisation de l’économie (LME), de délais dérogatoires.
Dans ce contexte, la CPME salue les amendements désormais préconisés par le Parlement européen, qui correspondent pour partie à ses demandes :
La possibilité de négocier contractuellement un délai de paiement jusqu’à 60 jours au lieu des 30 initialement proposés par la Commission européenne
La fixation d’un délai à 120 jours pour les secteurs présentant un caractère saisonnier et/ou une rotation lente des stocks. Ce qui préservera l’équilibre des filières concernées par les dérogations de la loi LME de 2008
Des intérêts pour retard de paiement garantis, pour mieux protéger les PME lorsque le débiteur est une autorité publique ou une grande entreprise.
Ces avancées essentielles doivent être validées lors du vote en plénière qui intervient aujourd’hui.
Il conviendra par la suite d’améliorer le texte. Les entreprises françaises doivent, par exemple, pouvoir conserver la possibilité de recourir au paiement direct des sous-traitants. De même celles qui exportent, souvent confrontées à des délais de paiement plus longs de la part de leurs clients étrangers, doivent être exonérées de l’application de ce règlement.